Point de nouveauté pour les habitués des lieux, mais une petite madeleine (de Commercy ou Liverdun) figurinique pour le voyageur virtuel amateur d’exotisme : ma compagnie aztèque pour Crucifixus Mexicorum. L’effectif présenté est pléthorique, soit, mais quand on aime on a du mal compter… Ce qui permet également de varier les plaisir des compositions, voir de jouer une compagnie tlaxcaltèque/meztotèque sans trop d’entorses visuelles. Les casques zoomorphes étant largement répandus dans la région, je ne me suis pas privé de forcer un peu le trait …quand on aime on a du mal à compter (bis)….puissent les plus rigoureux des aztétocophiles ne pas m’en tenir comptable. Les sapins (acxoyatl pour les uns, abies religliosa pour les autres) ne font pas partie de la compagnie, mais bel et bien du décor des montagnes mexicaines.
L’ensemble de figurines viennent de chez TAG et Foundry, plus ou moins mixées avec quelques modifications mineures. Pour les curieux, les détails du chantier sont visibles ici :*****
À tout seigneur tout honneur !...les trois chefs de la compagnie :
Trois-petits-pécaris (TAG, bouclier Foundry), U
n-grand-méchant-jaguar (Foundry, enseigne TAG), et
Deux-vilaines-brises-sur-les-cabanes (Foundry, enseigne TAG).
Deux-vilaines-brises-sur-les-cabanes (à droite) peut sembler bien dépouillé, mais sa coupe (cheveux noués sur la tête et mulet) trahit un statut d’otomitl. Il est intéressant pour les figuristes de noter que chez les Aztèques, si le statut contingente l’accès à certains équipements, rien n’interdit de s’en départir….
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La fine fleur des troupes aztèques : 5 otontin. Celui du milieu et celui de droite sont les plus caractéristiques. Les pompons de celui de gauche révèlent un statut de prêtre. Son voisin de droite porte un costume huaxtèque (accessible dès un rang bien inférieur). Et comme il fallait bien un jaguar, le voilà !
Les figurines sont des Foundry avec des bouclier TAG. On notera que si TAG a le bon goût de proposer des boucliers garnis de traits de atlatl, ils sont présentés verticalement et tenus dans la main gauche, alors qu’il semble que les traits sont normalement disposés horizontalement dans un logement du bouclier, la main droite tenant au besoin le macahuitl du combattant.
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Les fameux cuachiqueh dans leur costume jaune, ici affublés de casques zoomorphe qui masquent leur coupe « à l’iroquoise ». Figurines TAG.
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Les tequihuaqueh, troupes obligatoires de la compagnie. J’ai pris le parti de les représenter atlatl en main, ce qui a le défaut de ne pas montrer leur macahuitl que les bouclier TAG ne permettent pas de faire tenir dans la main/au poignet gauche. L’option inverse aurait été tout aussi valable. j'ai fait le choix de les représenter uniquement en gambison, mais un costume complet aurait été tout aussi adapté.
Celui de gauche et celui du milieu sont des Otomis, qui grossissent volontiers les rangs des armées d’un bout à l’autre du Mexique central. Figurines TAG.
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Quelques tequihuaqueh armés de lances, et victimes d’une licence artistique, mais plausible, les présentant en casque avimorphe dans une livrée évoquant le quetzal resplendissant (Pharomachrus mocinno). Figurines TAG, bouclier Foundry.
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Quelques combattants peu définis. Ceux de gauche et de droite (Foundry) peuvent être utilisés comme novices (cheveux libre et absence de sandale) ou cuexpalchicacpo (guerrier en mal de captif). Les trois du centre (TAG) ont les attributs de tequihuaqueh (sandales et/ou cheveux noués sur la tête) et peuvent être utilisés comme tel.
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Les novices (3 foundry, 2 TAG, boucliers foundry), également troupes obligatoires de la compagnies : cheveux libres, pieds-nus, pas de gambison ni costume, pas de macahuitl…ou presque... car il semble bien que l’homme au bouclier vert soit passible d’une amende de 135 fèves de cacao pour avoir outrepassé son rang….
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Les archers, pas vraiment la spécialité des Aztèques. Raison pour laquelle j’ai choisi un motif d’inspiration texcala pour leurs boucliers. Trois d’entre eux sont des Otomis, et il est bien possible que le troisième ait usurpé le droit à porter sandales. Figurines TAG.
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Et enfin le rang zero, mais non moins essentiel du combattant mexicain: le paysan frondeur. Figurines Foundry.
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Quelques civils, toujours utiles, jamais futiles au pays de Furor Mundi. La garde de robe de madame vaut bien deux porteurs! Figurines Foundry.
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Pour finir : le bât qui blesse. Je recycle honteusement mon curandero paraguayen et quelques lanciers guaycurues pour faire figure de prêtre soigneur et de pochteca (ou plus exactement pour les puristes: escorte de pochteca) …quand on a aimé, on a déjà compté !
FIN