Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 30 Sep - 23:28
Troisième, dernière, délicate et sanglante mission africaine pour les Mobariken...
Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Jeu 12 Oct - 22:41
1ère partie navale de la campagne!
Qui plus est sur la version finalisée de III. Galeo Rex?
Tous accessoires en main (ou presque)!
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Ordonc, l'expédition hollandaise quittait enfin les rivages africains, "Griffioen" en tête..
Quand le "Hazewind" qui ouvrait la route, flaira quelque étrangeté se détachant du cap Ledo...
L'amiral Joaquim dos Santos da Cunha allait enfin saisir l'occasion de faire payer aux Mobariken leurs dépradations!
***
Faisant peu de cas qu'une de ses caravelas de armada se soit égarée en chemin,
Le navire amiral portugais fonce sur les bataves, serré de près par l' "Engenho",
alors que la "Burgesinha" tente courageusement de couper le route de l'adversaire.
Ayant profité d'un vent favorable , le "Bom Jesus" parvient à virer de bord à temps pour donner le change au "Griffioen".
À défaut d'être efficace par les boulets, la manoeuvre de l'amiral van der Helst semble porter ses fruits, du moins pour lui même et ceux qui sont à son bord: la compagnie embarquée, Wouter, Dieter, Aminata... et le fruit de leurs missions durement accomplies: le pavillon du Geert Ruude, le crucifix de N. S. del Remedio, le morfil du Benguela....
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Mais le "Griffioen" ayant temporisé pour tenir sa ligne défensive, le "Bom Jesus" parvient à le rejoindre et à l'agripper comme à l'exercice. Plus fort, plus haut, et s'étant mis dans des conditions des plus favorable, le navire amiral portugais prend sans surprise le dessus sur le Galjoen...
Un trait de frayeur traverse alors le regard de Dieter, Wouter et Aminata...
La famille Mobariken serait-elle sur le point d'aller pourrir dans les geôles de Luanda ou d'Elmina?
Quand soudain au gré d'un combat féroce mais batavement mal engagé, le "Bom Jesus" s'embrase...
Alors que le feu se propage sur le "Griffioen", mais voyant la situation se renverser aux dépens de leur amiral, l'"Engenho" et la "Burgesinha font leur possibe pour à temps venir le secourir...
En vain! Car, bien que van der Helst en personne gise dans une mare de sang (on racontera plus tard qu'un Portugais agonisant aurait tenté de l'émasculer) l'équipage du "Bom Jesus" jette l'éponge... tandis que Bart Heet, le maître du "Griffioen" se précipite sur le portugais en flammes, ..pour s'en rendre....maître!
****
Alors qu'à bord du "Griffioen" le feu est maîtrisé, les Portugais ne désarment pas: plutôt que de subir la terrrible bordée de l'Indiaschip, la "Burgesinha" prend son adversaire de vitesse pour tenter sa chance l"épée à la main, non sans s'y encastrer et que nul miracle se produise; le "Bom Jesus n'a-t-il pas été capturé?
L' "Engenho" quant à lui, tente de reprendre son amiral des mains hérétiques, s'y encastre également copieusement, ...et contre toute attente, désarme à son tour!
Bien qu'ayant vu leur fin droit dans les yeux, Mobariken peuvent désormais s'enorgueillir d'avoir fait prise totale, des Portugais venus les intercepter!
Hadrien
Messages : 41 Date d'inscription : 25/07/2019
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Ven 13 Oct - 8:39
Immenses remerciements adressés par la Mobariken Inc. à sa majesté portugaise, qui nous offre tout de même trois navires, et pas des moindres...
Blague à part, partie d'anthologie, ascenseur émotionnel total pour moi, une tension digne des meilleurs block buster dans chaque jet de dés (surtout à la fin !). Très très belle partie de Galeo Rex, merci Olivier !
Lacambuse
Messages : 1507 Date d'inscription : 29/12/2008 Age : 54
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 14 Oct - 17:49
Merci à toi. Je ne fais pas faire dans l'autosatisfaction, mais oui, sur cet partie l'objectif de plaisir ludique a bien été atteint
Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 14 Oct - 17:50
Après une attaque de diversion rondement menée qui lui a permis de mettre deux hollandais à son service, Don Nino décide de donner l'assaut sur Vooralamoijk...
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Dans la colonie batave, on s'apprête à recevoir choc, chacun ajustant soigneusement sa cible mousquet à la main.
La tension monte dans la tête de Kapitein van Kooi qui prend soin, quant à lui, de bien serrer les fesses.
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Les espagnols déboulent à grands coups de pétoires qui ont tôt fait d'ouvrir la porte de la colonie sans même devoir férrailler
Mais à la poudre, la poudre réponde...
..qui cueille un des deux lieutenants de Don Nino ouvrant avec un peu trop de morgue la marche de ses troupes, désormais livrées à elle même en plein billard zébré de plomb batave.
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Ayant pénétré sur la place de Vooralamoijk, El Burro et Los Bolas y font grand ménage!
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Impuissant à tenir quelque pouce de terrain découvert, le Kapitein van Kooij se replie bien seul, et découvre au détour de cette manoeuvre peu glorieuse que Don Nino a fait volte-face pour récupérer les troupes abandonnées dont il aura bien besoin pour débusquer les bataves de leurs terriers bardés de mousquets...
VUUUR!
Trois fenêtres, trois mousquets, une seule cible...qui s'écroule dans un funeste hennissement. La compagnie espagnole est décapitée!
Le feu batave se déchaîne à l'encontre des derniers assaillants qui malgré tout se font plus pressants..
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En effet le dernier lieutenant espagnol sur qui tout repose désormais a pénétré à son tour au coeur de la colonie. Grâce soir rendue aux exhortations du padre auxquelles la compagnie doit de ne pas se dédander.
Même les chiens sont lâchés!
Et Los Bolas, dont la monture s'est effondrée sous lui parvient à pénétrer dans une habitation.. ..et un batave de plus au tapis, ..puis deux...puis?
Alors que l'espagnol en profite pour subtiliser le drapeau hérétique et sacrilège trônant sur la place, van Kooi enrage:
Mais où est passé ce bata*** de Cornelis? C'était à lui que revenait la mission de d'intercepter ce flanc espagnol!
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Mieux vaut tard que jamais! Enfin le voilà!
N'étant plus de taille à lutter les hommes de Don Nino se carapatent enfin, laissant derrière eux misère et désolation, ..mais sans avoir pu se saisir du moindre butin, sinon d'un bien amère trophée.
Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 25 Nov - 22:06
Commerce quelque peu heurté aux Petites Antilles. Épisode lors duquel Miss Beckie, ronde comme une queue de pelle, démontra qu'une bonne dose de calva est un excellent antidote contre le poison des flèches caribes...
Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 25 Nov - 22:15
Durant sont escale au cap Frio, le Tonnerre de Brest, bien guidé (à l'insu de son plein gré, dira-t-elle) par ladite Joana, visite l'épave de la Ligorne...que cela plaise ou non à Coaraci Patata...qui s'y fit rondement patater.
Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Mer 21 Fév - 18:44
Suite des aventures de Don Nino sur quelque rive atlantique. Navigation nocturne, échelles, enclouage de canon, lancer de grenade (fatale au Lieutenant Jacques)...sans oublier le retour de la grenade et l'infame tireur embusqué (temporairement fatal à Don Nino)!
Flush
Messages : 815 Date d'inscription : 02/09/2018 Localisation : Plofluc'hig-Gwenntraezh
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Mer 21 Fév - 21:57
Quelle table !
Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Mer 12 Juin - 21:47
DES PÉRIPÉTIES DE LA SAISON II (Juillet/Septembre 1616)
6 joueurs, 1 partie en mer, 14 parties à terre, (4 momenta, 7 affrontements, 3 coups fourrés
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EXPEDICIÓN DE SALUSTE 196 000 ducats Mis au banc !?..bon à commander sur ceux de Terre-Neuve ?
Croisant dans les bouches de l’Orénoque au début de juillet de 1616, malgré la saison fort propice à ce genre de tourment agité sous ces latitudes, l’expédition de Saluste est épargnée par la tempête. Ordre fut donc donné de redoubler les actions de grâce à bord des navires. Le Très-Haut sembla être sensible à cette attention, car malgré les vents et courants défavorables à la côte sauvage quand il s’agît de la descendre, au 9ème jour du même mois El Turbano parvint à jeter les ancres devant le premier chancre hérétique qu’on y trouve. L’heure était enfin venue pour Don Nino de sortir enfin du bois du Santo Thereso, pour sinon signifier une OQTE aux squatters bataves, du moins redorer son blason, voir se remplir les poches… sombre époque !
Une attaque de diversion fut habilement menée qui permit certes à Don Nino de grossir les rangs de se compagnie desdits Pieter Mobarikenzoon et Melvin van den Beslach à la foi fort volatile, mais surtout de mettre le siège devant Vooralamoijk avant d’y mener l’assaut. Ayant pénétré au cœur de l’établissement, les cavaliers espagnols y font grand ménage avant de s’embourber dans un corps à corps qui permit au Capitaine van Kooi, sinon de sauver l’honneur, du moins l’essentiel pour ses commanditaires : le contenu de ses entrepôts.
Poursuivant sur son cap sud-est qui n’a d’autre but que de faire couler le sang impie, à la mi-août l’expedition de Saluste franchit les bouches de l’Amazone et fait cette fois jeter les ancres devant Saint Louis de Maragnan ; comment la Casa da India peut-elle laisser perdurer pareil affront ! C’est donc cette fois au tour du Capitaine de Caillasse de tenter de s’accrocher à son caillou équinoxial face à la tempête ibérique.
Par bonheur pour lui, les hommes de Don Nino échouent in extremis à prendre par malice le Fort Jérôme, ce qui contraint l’espagnol à affronter les françois « à la régulière ». Nombre d’entre eux mordent la poussière, mais point en vain ! À défaut d’être parvenus à assainir véritablement ces côtes, Don Saluste doit se consoler d’avoir infligé bien plus de pertes aux intrus qu’ils n’en a subi véritablement. Mais l’heure des nourritures terrestre étant revenu, l’expédition se porte vers Olinda, atteignant le cap Saint Roque aux derniers d’août de 1616.
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PLAYMATE AND PLYMOUTH FLOATING CIRCUS 194 000 ducats Mis au banc !?..bon à commander sur ceux de Terre-Neuve ?
Pour l’expédition de Plymouth, les premiers jours de juillet 1616 s’ouvrent sur un épisode quelque peu honteux, quand le capitaine Mc Gowan voit sa compagnie provisoirement se débander alors qu’elle tente de faire rendre gorge à Tomani Jatta, dont les forces sont devenues proprement exsangues suite aux précédents affrontements aussi nombreux que sanglants. Ordre est donc donné par Lord Mortcross de quitter ces côtes africaines décidément bien hostiles, où il abandonne un captif, cinq dépouilles dont celles de Robin Wood et de Johnny Whitmiller, mais remporte avec lui le pavillon de The Jarretière, quelques tonneaux de peaux, de morfil et de malaguette, mais aussi trois auxiliaires africains, et le trauma du révérend Parris.
Au moment de doubler le cap Vert, le branle-bas-combat anime les navires quant à l’horizon de nombreuses voiles portugaises apparaissent, mais par bonheur s’évanouissent rapidement. Faisant sa route vers les Amériques par le Pot au Noir, l’expédition se trouve encalminée pendant tout le mois d’août, si bien que les vivres viennent à manquer depuis plus d’une semaine quand enfin reparaît la terre ferme. Aux derniers jours d’août, alors que le Plymouth Floating Circus est en vue du Cap de Nord, Lord Mortcross réunit le conseil à bord du Bold Shark pour soumettre à ses pairs la question de la meilleure route et des meilleures dispositions à prendre. Le capitaine général Mc Gowan, s’en étonne presque : « quelle question ? Faisons voile directement sur notre objectif sans prendre le moindre risque d’avoir à ferrailler avec de misérables sauvages qui nous affaiblissent sans que nous en tirions le moindre gain ! » À ces paroles, l’amiral Flushington roule longuement ses yeux glauques: « Nos marins en sont à faire bouillir les cuirs, môsieur le terrien, et les choses ne vont pas tarder à s’aggraver très rapidement, et pour nous tous. Mais peut-être ne vous en rendrez vous compte que le jour où votre stew ne vous sera plus présenté? Entrer dans les caraïbes en pleine saison des tempêtes n’est avisé que pour les ignares…équipages affamées, navires endommagés…la célérité réclamée par notre cher capitaine général risque bien de nous jeter dans des bras ennemis affublés du pire des accoutrements !».
Lord Mortcross, ayant pris son irrévocable décision, le Cap de Nord est doublé un mois après l’avoir été en sens inverse par l’expédition espagnole de Saluste ; le retard imposé par le calme du Pot au Noir fut-il finalement salutaire aux anglois ? Aucune ancre n’ayant été jetée sous ce cap par ordre du commis général, voir défiler la côte si proche avec le goût du cuir bouilli et l’eau croupie dans la bouche s’avère avoir un effet déplorable parmi les équipages. Si les hommes du Sea Horse semblent encore s’accommoder de la situation, à bord du Lobster et du Goldfish, le moral est au plus bas. Mais contre maux de ventre, bonnes voiles ! Ayant doublé les bouches de l’Orenoque d’une traite et sans aucune encombre, le Plymouth Flying Circus mouille à St. Christophe au début de septembre, bien en avance sur son plan de marche, et au grand soulagement de Lord Flushington et de ce qui reste de dents angloises! Mais le peu d’expérience de Lord Mortcross dans les affaires commerciales n’échappe pas au commis local au fort accent écossais. Septembre étant passé en palabres, quelques tonneaux de cuir et de vivres véritables sont néanmoins embarqués malgré l’intervention hostile du cacique Liamuiga. Ce roublard de commis était-il impliqué dans cette affaire ? L’histoire ne le dit pas.
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TONNERRE DE BREST 258 000 ducats On a vu mieux ?
Cap Frio, début juillet de 1616. L’incendie du Poulinssart précédemment relaté, n’arrête pas le commis général Taumière, bien au contraire ! Après avoir fait descente dans un village dudit et mal attentionné cacique Patata, le capitaine général Naddoc’h parvient à mettre les autochtones en déroute, et capture ladite Joana qui le mène jusqu’à l’épave de la Bigorne, entreprise dans laquelle Coraraci Patata doit s’avouer définitivement vaincu, assurant ainsi aux françois de Brest quelques temps de tranquillité.
Ainsi donc le mois d’août put être mis au profit d’un bon commerce de sucre et de pernambouc, et du recrutement de quelques truchements locaux qui compensent la perte de Kascar Capac, et l’établissement à cette côte brésilienne d’un brestois doublement rendu manchot.
À la mi-septembre les ancres sont levées, avec la satisfaction pour le commis-général, quoiqu’encore très provisoire, d’avoir amorti le risque insensé pris par les investisseur de la Compagnie du Tonnerre de Brest que nous laissons donc pour ce court récit, au mouillage quelque part au sud du cap Saint Roque, escale technique s’il en est.
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HET HARING HEILIGSTROOM 391 600 ducats Confiance renouvelée ?
Toujours aux côtes de Guinée, ayant inhumé le pasteur Vingboons mais accueilli ledit Michel van Boez, au début de juillet de 1616 les Mobariken prennent revanche sur Afena Ananta au gré d'une régate fluviale tendue et mouvementée. Lequels bataves sont les premiers et les seuls à prendre pied sur l'épave du Geert Ruud, non sans que Wouter en personne ne prenne le bouillon et termine sa journée suspendu au gaillard d'arrière sous un déluge tropical, et que Kadijta capture ledit Kofi, brave soldat guinéen.
Avant même de prendre ses quartiers à bord du Griffioen, Michel van Boez exige qu’avant que les ancres soient levées, de visiter l’ensemble des navires, épisode lors duquel l’ont vit le batave mysticopaludique répandre dans chaque cale une poignée de mystérieuse poudre brune que la plupart des narines qui y furent confrontées indentifièrent comme de l’excrément de zébu, dont la bienfaisance ne reviendra à l’esprit de certains que quelques mois plus tard aux environs du cap Ledo.
Sur quoi à la mi-juillet, alors que Kofi et Kadjita sont inscrits en tant qu’époux sur le rôle de la compagnie, et passé la déception de ne pouvoir quitter la Côte de l’Or à cause d’une tempête que chacun bénissait néanmoins ne pas s’être manifesté à la mer, les voiles se gonflent enfin de fort belle manière, de sorte qu’avant la fin du mois les îles de Guinée sont en vue, l’escadre toute entière se mettant en ordre de bataille aux fins de devoir canonner quelque force Portugaise ; ce qui faillit bien advenir si le pilote du Griffioen n’avait su sortir quelque tour de sa façon propre à fausser compagnie aux cerbères de Sao Tomé. Le 31 de juillet, la côte du Loango est longée sans qu’y soit jetées les ancres, conformément aux intentions conjointes du commis général et de l’amiral van der Helst, toujours soucieux que point trop de grain ne s’écoulent dans le sablier. Trois jours plus tard, un mouillage est trouvé non loin de Luanda, et Wouter Mobariken prié de mettre la troupe à terre.
Au gré d’un débarquement brutal, le reste du mois d’août est consacré à livrer dures batailles jusqu’à investir l’établissement Portugais, sans parvenir toutefois à le piller véritablement, mais parvenant néanmoins à l’outrager partiellement, et à s’enfoncer dans les terres pour mettre la main sur le morfil du Benguela au nez et la barbe (?) de cette diablesse de Kifunji Kiluanji…
Ayant soigneusement fait emballé le Crucifix de Nuestra Senora do Remedio, qu’il fit méticuleusement ranger dans sa cabine aux côté du pavillon du Geert Ruude et d’un échantillon de morfil du Benguela, Dieter se met à la tâche, boulier et mine de plomb en main. D’après ses calculs, en ce 11 septembre de l’an 1616, il peut raisonnablement espérer rassurer ses investisseurs. Si ses navires n’avaient eu jusqu’ici à déplorer aucun malheur, le nombre des pertes humaines de la compagnie embarquée s’éleve à 23 âmes plus ou moins calvinistes, dont celles de Kofi et du vieux van Boez tombés dans une rue de Luanda. Considérer l’état des survivants n’est pas plus réjouissant, un gros tiers accusant quelque amoindrissement, dont Wouter lui-même qui semble toujours porter séquelles psychologiques de ces quelques instants de captivités entre les mains d’un cannibale Imbagala. Du moins Jacobus qui nettoye chaque jour la cabine de son cousin, peut-il lui confirmer qu’à chaque nuit passée, il doit discrètement faire sécher sa couche au soleil…
Mais l’heure est venue de quitter cette ogresse de terre Africaine, et le temps se faisant favorable, les ancres sont levées quand apparait à l’horizon forces voiles portugaises : l’heure de vérité ?...le jugement dernier ?...l’occasion d’un formidable butin ?...van der Helst va-t-il se montrer à la hauteur du défi lancé par Miguel Correia Baharem qui depuis quatre longs mois se ronge les ongles jusqu’au sang de ne pas parvenir à courir sus aux intrus ? Sur de sa force l’amiral Joaquim dos Santos da Cunha qui mènet l’escadre portugaise ne fait pas dans la dentelle. Le Griffioen fut lui-même est abordé et la décision ainsi faite dans la fureur et les flammes. Dieter, Wouter, Bartolomeus, Aminata, tous ont la vision de leur fin, des geôles ou du gibet.
Ainsi périt Melchior d’Hondecoeter, capitaine du Dromaderis qui porte la moitié du butin de l’expédition, et l’on croit bien que l’amiral van der Helst, barbottant alors dans une marre de sang, l’ira rejoindre dans ce funeste destin. Mais contre toute attente (sinon celle de la poudre de van Boez ?) c’est bien Joaquim qui doit rendre les armes, et Bart Heet le maître du Griffioen, qui s’empare du Bom Jesus, non sans que le vice-amiral portugais ne se soit jeté dans la mêlé pour tenter de le lui porter secour. Trois navires dont deux de fort tonnage, 39 tonneaux de peaux, 26 de morfil, 29 de produits manufacturés, 25 de munitions de bouches, et 400 esclaves : tel est le prix de la défaite portugaise et la récompense zélandaise, sans compter la poignée de soldats et les huit officiers portugais qui se sont laissent convaincre de poursuivre leur œuvre sous pavillon batave… Quant en l’amiral van der Helst promptement amputé, il est désormais surnommé « Stuk Hout », et l’on dit qu’en secret il vénère maintenant les zébus. Mais les dommages sont conséquents, tant sur les navires de Flessingue que sur les prises, si bien qu’aux derniers jours de septembre de 1616, chacun à bord est bien heureux d’avoir pu atteindre l’île d’Asuncion pour y mal remettre l’expédition en état de poursuivre sa route américaine…
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CASA DA INDIA
Forte de São Sebastião, São Tomé, 30 septembre 1616. Miguel Correia Baharem sait déjà qu’il a raté les expéditions de Brest et de Plymouth qui ont doublé le Cap Vert par le ponant, l’une en mai et l’autre juillet, quand il apprend de la bouche du capitaine du seul navire portugais y ayant survécu sous ce pavillon, à la fois le désastre du Cap Ledo et la profanation de Nuestra Senora do Remedio à Luanda. Heureusement pour le messager, Miguel est homme calme et mesuré face à l’adversité, qui se félicite alors d’avoir été bien avisé d’alerter il y déjà trois mois de cela, son cousin Serafim de Sá établis à Olinda. Le cap Roques est probablement maintenant suffisamment garni pour faire bonne réception à tout intrus venu d’Asuncion, puisse le Très Haut épargner la famille du déshonneur !
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LA SAISON III EST OUVERTE!
Situation au 30 septembre 1616
Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Jeu 11 Juil - 1:57
OCTOBRE DE 1616
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Or donc, la malouine nef Saint Michel voguant sous d’exotiques latitudes. Voyant sous son cap petite voile, le Capitaine Couillard fait hisser couleurs bataves lui semblant appropriées…
Que neni, voiles espagnols sur tribord viennent lui courir sus!
Le No abla, vice amiral de l’expédition de Saluste mène la chasse toute toile dehors.
Le brave Jean-Baptiste tente d’enquiller au ras de Cayo Galeta pour se sortir de ce mauvais pas.
Mais le Saint Michel, bien banale monture quelque peu désuète pour son temps, n’est en rien taillée pour la course, et se voit bien vite rejointe non sans avoir tenté quelque audacieuse manœuvre pour sortir des filets de Pedro el Tacos.
Le vice-amiral espagnol l’aborde de la plus brutale et fruste façon, et bien vite Jean-Baptiste sur le pont gît tout sanglant, Ajax et Agamenon approchant à coups d’aviron par la proue, et Ulises par la poupe, tous trois pour se joindre à la curée. Mais c’était là bien vite vendre la peau du Michel. Les malouins marins se battant bravement du trop haut bord de leur vieille nef, repoussent tous les assauts espagnols, au point que désappointé par les gémissements de ses hommes épuisés, Pedro El Tacos fait amener les couleurs….le lâche !, …avant même de recevoir précieux renforts…
L’approche à la nage d’Ajax et Agamenon se fait bien laborieuse, et se croyant rusé, Ulises tente sa chance sur les hauts fonds, les talonnant sans y trouver sort plus enviable que de devoir impuissamment assister à la fin de la corrida.
Agamemnon cependant parvient in extremis à étouffer le cœur malouin. Adieu le Saint Michel, Ola San Miguel, fort chargement de pernambouc, pendaisons, rançons, et corruptions…
Flush
Messages : 815 Date d'inscription : 02/09/2018 Localisation : Plofluc'hig-Gwenntraezh
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Jeu 11 Juil - 13:15
Las! Du malouin équipage, c'en est donc fini !
Dernière édition par Flush le Jeu 11 Juil - 22:03, édité 1 fois
Michel Mâchemisère
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Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Jeu 11 Juil - 14:51
Ô Marquise! Malouin apéritif! De l'Orénoque au Cap St. Roque, l'eau, le feu, bientôt.... ...je vois...je vois..je bois..je bois...je vois je bvois je vbvv... Ô Marquise, le Michel, dans tes bras...La M..ooOOORtttttt!!!
Flush
Messages : 815 Date d'inscription : 02/09/2018 Localisation : Plofluc'hig-Gwenntraezh
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 27 Juil - 3:38
Ici Londres, les Britons parlent aux Britons. Veuillez tout d'abord écouter quelques messages personnels:
Don Fernando a le feu aux miches Je répète Don Fernando a le feu aux miches
Juan n'a plus de longues moustaches Je répète Juan n'a plus de longues moustaches
Le pétard espingoin n'a pas fait long feu, Je répète Le pétard espingoin n'a pas fait long feu.
Le ci-devant HMS LOBSTER, Brûlot slayer de classe A.
Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Ven 2 Aoû - 12:31
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Ayant quitté les rivages de Saint Christophe, le Playmate & Plymouth Floating Circus pénètre dans les eaux strictement réservées au Roy Philippe…
Cette escale antillaise n’étant point passée inaperçue, Don Rodrigo de Balboa y Dolorosa rassemble sous son commandement toute ce qui flotte, pîque et pétarade, de San Juan à Santo Domingo.
Et met le cap sur Maragarita, coutumier et infortuné rendez-vous des déprédations hérétiques depuis plus de 50 ans, quand elles s’invitent sur ces catholiques mers du nouveau monde...
Mare Clausum, my dear!
À bord du Sweety Sponge qui porte l’essentiel du butin anglois fait à grand peine sur les côtes africaines, le Capitaine Bushmills fait sonner le branle-bas-de-combat !
La poursuite s'engage...
avec une discipline quelque peu différenciée, commente une frégate superbe de passage au dessus de la scène cet après midi-là
***TO BE CONTINUED***
Dernière édition par Michel Mâchemisère le Ven 2 Aoû - 15:02, édité 1 fois
Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Ven 2 Aoû - 15:01
*****
Lord Flushington, qui commande l’expédition à la mer, fait serrer les rangs. Don Rodrigo profite de ce ralentissement disciplinaire pour faire donner de la toile et de la nage à tout va...
Peu importe la discipline!
...et envoie Bautista et Santa Clara armés en brûlots se jeter sur l’infâme cirque flottant !
Mais le franchissement de la muraille de fer volant s'avère bien difficile...
Santa Clara coule à fond loin de sa cible, et Bautista est mis à feu prématurément par les boulets hérétiques!
Puis Bautista coule à son tour...à une portée de mousquet du Gold Shark!
Le temps d’essuyer quelques gouttes de sueur froide dissimulées sous une débauche de flegme arrogant, à bord du Bold Shark, Lord Morcross et toute sa compagnie respirent :
Ils n’iront pas sur le champ brûler en enfer !
*****
Ce qui n’empêche pas Balboa y Dolorosa de continuer de bomber le torse :
Malgré les intrépides provocations du Goldfish, San Isidro et Nuestra Senora del Perpetuo Soccoro ont pu profiter de cet assaut manqué pour prendre l’anglois de vitesse et se placer presque sous son vent...
...casi...
Jusqu’à ce que le vent molisse, certes... mais se fasse traitre et tourne en la défaveur de l’espagnol !
Se va a la mierda, don Rodrigo !
Serré de près par le Royal Bastard, et le Sweety Sponge qu’il couve comme un nouveau-né, le Bold Shark est remonté à hauteur de ses adversaires.
Dégoulinant de confiance, Lord Flushington se permet même de lancer le New Playmate et le Lobster dans une ignominieuse manœuvre par la poupe…
***TO BE CONTINUED***
Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Ven 2 Aoû - 16:37
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Les prières de Don Rodrigo étant exaucées, un grain blanc rapproche soudain les adversaires, et redonne de l’élan aux espagnols !
À bord du Goldfish, le captain B. Bigfoot, toujours aussi fol, intrépide... and lucky, fait son possible pour détourner l’attention du San Isidro.
Mais l’heure vient du duel entre les deux amiraux…
Duel dit "à l'angloise", car le San Isidro subit également les harcèlements du Goldfish, mais aussi le feu additionnel du Sweety Sponge.
Lourdement avarié le San Isidro ne parvient pas à engager le corps corps, et ne peut empêcher le Sweety Sponge d’entamer sa manœuvre salutaire...
L’espoir revient pourtant pour Balboa y Dolorosa quand Nuestra Senora del Perpetuo Soccoro, la bien-nommée parvient à se porter dans les combats!
Mais l’escadre espagnole a durement souffert…
..et se disperse finalement quand le Sweety Sponge parvient à se mettre hors de portée des foudres du Roy Philippe…
*****
OLÉ!
Flush
Messages : 815 Date d'inscription : 02/09/2018 Localisation : Plofluc'hig-Gwenntraezh
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Ven 2 Aoû - 17:18
C'est beau, un marin qui chante. Anglais !
Brûlots allumés, Brûlots brûlés, Brûlots outragés, Mais brûlots libérés, Libérés par la poudre, Libérés par les flots, Libérés par le flegme de notre belle Navy
Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 12 Oct - 2:29
1er Décembre de 1616
Le Tonnerre de Brest passe le Cap de Nord...
Au nez et à la barbe de Don Saluste!
Flush
Messages : 815 Date d'inscription : 02/09/2018 Localisation : Plofluc'hig-Gwenntraezh
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Ven 8 Nov - 15:34
Une douce nuit se prépare...
Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 9 Nov - 15:37
Mi-novembre 1616, donc...
Mortcross ayant mouillé les ancres à la Côte du Panama... Ruiz Conga Rey s'en prend au Goldfish portant encore les stigmates de la rencontre avec Balboa y Dolorosa..
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Épisode il s'en fallu de peu de voir feu de joie flottant dans la baie Mais c'était sans compter sur la détermination du Sergent O'Hara Qui transperça Panama Joe, Ni sur l'intervention opportune du Lieutenant Cunningham Et de la précision de l'unique balle de mousquet tirée cette nuit là Qui déchira le flanc du Jefe de Guerra...
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Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP)