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| RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) | |
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+2Michel Mâchemisère Nadriand 6 participants | |
Auteur | Message |
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Flush
Messages : 815 Date d'inscription : 02/09/2018 Localisation : Plofluc'hig-Gwenntraezh
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Lun 8 Mai - 8:11 | |
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| | | phil drybrush
Messages : 17 Date d'inscription : 08/07/2019 Localisation : Braine-le-Château (B)
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Mer 10 Mai - 15:36 | |
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| | | Flush
Messages : 815 Date d'inscription : 02/09/2018 Localisation : Plofluc'hig-Gwenntraezh
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Mer 10 Mai - 17:55 | |
| Phil, il faut se méfier de tout ce qui s'écrit, de Brest à Brest Littovsk... |
| | | phil drybrush
Messages : 17 Date d'inscription : 08/07/2019 Localisation : Braine-le-Château (B)
| | | | Lacambuse
Messages : 1507 Date d'inscription : 29/12/2008 Age : 54
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Mer 10 Mai - 18:52 | |
| Tiens, je ne connaissais pas la version latine de cet adage |
| | | phil drybrush
Messages : 17 Date d'inscription : 08/07/2019 Localisation : Braine-le-Château (B)
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Mer 10 Mai - 19:13 | |
| - Lacambuse a écrit:
- Tiens, je ne connaissais pas la version latine de cet adage
Mutus nomen dedit cocis |
| | | Nadriand
Messages : 67 Date d'inscription : 17/07/2019
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Mer 10 Mai - 20:53 | |
| Pas de propagande par ici M'sieur Flush. L'Erable Tribune aurait eu du mal à faire plus impartial. |
| | | Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Lun 15 Mai - 13:35 | |
| Côte de l'Or, juin de 1616 - Citation :
- La dépouille du révérend Vingboons disparassait sous les derniers coups de pelle, quand à deux pas de là Wouter tentait de prendre un air menaçant pour convaincre ladite Djakita de le mener vers son objectif, mais ne pouvait que difficilement masquer le désarroi qui serrait son petit coeur de Mobariken à l'idée de ne jamais revoir sa tante, ce qui n'échappa pas à la finaude plantée fièrement devant lui.
Dotée d'une empathie toute naturelle, mais non moins d'une certaine âpreté dans les affaires qu'à en juger par sa surprenant maîtrise de la langue des pêcheurs de hareng, elle n'avait pu qu'aiguiser au contact de ses locuteurs établis là sous de bien moites tropiques.
Oui, Djakita tentait bien de retourner la situation à son avantage. Elle mènera Wouter à l'èpave du Geert Ruude, cochonne qui s'en dédit! Mais en échange du morfil et des peaux versés en rançon par leurs époux à ses compagnes d'infortune, elle peut offrir bien mieux: Michel van Boez !
Michel van Boez?!.. , répéta Wouter tout interloqué.
Michel van Boez. , confirma Djakita.
Michel van...bref, celui-là!. Elle lui confirma qu'il ne pouvait pas le connaître puisque le jeune capitaine batave n'avait pas encore du voir le jour celui où van Boez avait échoué à cette côte. C'est auprès de lui qu'elle avait affiné son parler VOC, à l'époque déjà lointaine où il sillonnait les villages environnants, dispensant ici quelque soin ( il était même venu à bout d'un vilain chancre à deux doigts de la priver de mariage), et assénant là quelque prière aux oreilles complaisantes...
Mais c'etait un autre temps. Le vieil homme vit désormais reclus dans la forêt entouré de ses apôtres. C'est comme ça qu'il les nomme: Petrus, Jakobus, Johannes, Judas...etc. Soit une petite douzaine de zébus qui se sont entichés de son odeur, et dont il recueille chaque jour la bave pour soigner son palu.
Si lui ne sait pas dans quel village vit la mère d'Aminata, alors personne ne le sait! ******* Ordonc, avec l'aval de Dieter, Wouter conclut l'affaire avec DjakitaMichel van Boez Léger, mystique néerlandophone (1DS de harangue/tenacité/invocation) , pieds-bots, deux mains gauches, poltron, maraudeur, paludisme ( avant la partie/ 1 succés = crise de palu / absent), truchement expert de la côte de l'or / 3 DjakitaLégère, deux mains gauches, poltrone (séquelles: endurcie): maîtresse guide experte / 0 ****** SCENARIO: COUP FOURRÉ ASSAILLANT: W. MOBARIKEN DEFENSEUR: M. V. B. ET SES APÔTRES INTENSITE: FAIBLE OBJECTIF: CAPTURE ET EXFILTRATION TERRA NULLIUSLe défenseur place un massif rocheux d'environ une demi-mesure à une mesure courte au centre de chacune des zones 1 à 6, puis 2 éléments de bois clairs d'une mesure courte à une mesure moyenne dans chacune des 9 zones. Puis l'assaillant contrôle le terrain: -les massifs rocheux ne peuvent pas être contrôlés -les bois clairs ne peuvent pas être enlevés mais peuvent être déplacés, uniquement dans leur zone de placement. DÉFENSEURLe défenseur dispose de 12 cartes: 8 cartes "Coeur" et 4 cartes "piques": APq, RPq, DPq, VPq Coeur: RAS APq: MvB RPq, DPq, VPq: apôtres Puis il attribue secrèrement un plis de 2 cartes à chacune des zones 1 à 6, qui peuvent être explorés par l'assaillant Si une carte apôtre est tirée, un zébu (ongulé renfrogné, bête sauvage, cf. Mère nature) est placé par le défenseur dans la lisière d'un bois clair de cette même zone, à condition que cet élément de terrain ne soit occupé par aucun assaillant. Lors de leurs activation les apôtres ignore MvB, masi pas son geôlier éventuel. Si la carte MvB est tirée, il est automatiquement capturé par le combattant qui l'a déniché et en devient le premier geôlier, mais éveille l'attention de ses apôtres: toutes les cartes apôtre qui n'ont pas encore été tirées sont révélés et activées (cf. mère nature). ASSAILLANTÉquipe de haut vol incluant djakita, déploiement avancé Maîtresse-guide: Djakita dispose de sa compétence de maître guide pour les ordres "avec moi!" et dispose d'1DS d'exploration supplémentaire. OBJECTIFSi MvB est sorti captif par n'importe quel bord de la table, il intègre la comagnie de Wouter, mais sa lange se délie plus ou moins selon le traitement qui aura été réservé à ses apôtres Interrogé par Wouter au sujet d'AMinata, la bonne volonté de MvB s'exprime par un jet de 6DS. Si au moins un succès est obtenu, Aminata revient. Mais pour chaque apôtre mis hors de combat, la bonne volonté de MvB est diminuée d'1DS. |
| | | Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 20 Mai - 0:59 | |
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| | | phil drybrush
Messages : 17 Date d'inscription : 08/07/2019 Localisation : Braine-le-Château (B)
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 20 Mai - 11:53 | |
| C'est une très bonne histoire et une bonne histoire c'est une histoire qui finit bien. Les corridas devraient toujours se terminer comme ça.....n'est-ce pas Francis ? |
| | | Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 3 Juin - 3:19 | |
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| | | Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 24 Juin - 15:05 | |
| Ayant fait bon commerce de pernambouc, Le Commis Géneral Taumière se montre fort flegmatique sous les fêches de Coaraci Patata, Et bien génereux sur les avirons, Mais pas au point d'empêcher Mayara Tana, De repêcher Raton Carate, gentilhomme françois de son état. |
| | | Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 24 Juin - 15:29 | |
| Tomani Jatta prend Mc Gowan de vitesse Mais a le mauvais goût d'aborder The Jarretière par les sables mouvants... Gulps gulps...la compagnie guinéenne y perd son Koring, son Komotigui, et d'autres encore!. Même sans chef pour mener l'affaire, ni religieux pour les soutenir, les locaux sont les premier à prendre pied sur l'épave. Et luttent férocement pour n'y voir pas venir d'anglois...refusant avec acharnement, de céder malgré les pertes. Le Lieutenant Cunningham n'a d'autre choix que de monter à l'abordage, en bien faible compagnie. Inconfortable situation qui l'oblige à se réfugier dans la cabine, Avant qu'in extremis de l'extremis, le guinéens déguenillés de toutes parts, abandonnent le combat. |
| | | Flush
Messages : 815 Date d'inscription : 02/09/2018 Localisation : Plofluc'hig-Gwenntraezh
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 24 Juin - 16:11 | |
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| | | Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 24 Juin - 23:17 | |
| DES PÉRIPÉTIES DE LA SAISON I (Avril/Juin 1616)8 joueurs, 15 parties à terre ( 3 momenta, 3 affrontements, 7 coups fourrés, 2 exceptionnels)**** TONNERRE DE BREST Premier arrivé à la Côte d’Afrique, le Tonnerre de Brest mouilla fin mars à la Grande Côte de Sénégambie. Durant cette escale qui dura deux mois, et pendant laquelle les français voient défiler au large les expéditions de Flessingue et Plymouth, le capitaine Naddoc’h mena sa compagnie à terre, où elle fit main basse sur un convoi de morfil et d’ambregris. Le Denianke Flusha Moussa l’y lui aura néanmoins donné fort fil à retordre, jusqu’à poursuivre la compagnie s’en revenant avec son butin.
Lors qu’il leva l’ancre le 13 mai de 1616, Taumière laissa à la Grande Côte les dépouilles de 4 des siens, mais avait pu y recruter Trouvère Deucalvat, contrebandier normand de son état, et y charger 21 tonneaux d’ambregris, 16 tonneaux de morfil, et 2 tonneaux de peaux. Se conformant à sa commission, le Commis Général fit mettre le cap sur le Brésil, aux fins d’y retrouver l’épave de la Pelle Boule échouée, dit-on, au Cap Frio. Alors que la côte Sénégambienne disparaissait sous l’horizon, et que l’amiral Naddock faisait de son mieux pour faire cap au Sud Ouest sans se faire voir des côtes capverdiennes, la tension fut à son comble. Branle-bas de combat fut même donné à bord de la Bicorne à la vue de nombreuses voiles….qui bientôt s’évanouirent…ouf !? Le 16, l’archipel fut doublé, le danger écarté, mais le soulagement de courte durée, car passé le péril portugais, le tourment du Pot au Noir s’annonça, qui ne tarda pas à tenir ses funestes promesses. Le 22 mai, le Tonnerre de Brest fut pris tout entier dans une terrible tempête, et quant enfin les éléments se calmèrent, les rapports tombèrent dans la cabine de l’amiral Naddock: seul le Ramota était indemne, et le Poulinsart était fortement avarié.
Faisant contre mauvaise fortune meilleures voiles qu’il peut, aux premiers jours de juin, alors que les dernières munitions de bouches embarquées à Brest venaient d’être distribuée, le Tonnerre parvint à s’extraire du Pot au Noir et arriva en vue des côtes du Pernambouc, sans atteindre pour autant le Cap Saint Roque. Ne s’étant pas encore signalé à cette côte, l’amiral Naddock était plutôt confiant quant à doubler ce cap Portugais avec des navires endommagés, et d’autant s’il s’en fallait de peu, les équipages ne souffraient pas encore de la famine. Or le 11 juin, tout parut à nouveau sourire au Tonnerre de Brest. Les courants se firent fort et la brise excellente, et même le Poulinsart vint à marcher de fort belle manière. Le Cap Saint Roque fut doublé sans encombre, puis l’expédition enquilla la côte du Pernambouc toute entière qui défila sous le regard ravis des équipages, de sorte que la 20 juin Taumière fit jeter les ancres au cap Frio, sans avoir perdu un seul navire dans ce mois de traversée au nez et à la barbe de Serafim de Sá, et autre potentat des empires Ibériques.
En cette fin de juin 1616, si Taumière parvint à prendre contact avec les quelques françois qui sont parvenus à se maintenir à cette côte, au-delà de se mettre en quête de l’épave de la Pelle-Boule, le Commis Général du Tonnerre de Brest avait fort à faire : les cales étaient vides de munitions de bouches, et surtout, les opérations de racoustrement s’imposaient ! Les charpentiers s’étant mis à pied d’œuvre, les réparations allèrent bon train, ou presque. An Orient fut presque remis à neuf, mais le Poulinsart restait encore avarié après 10 jours de travaux, ce qui n’échappa pas au chef Coaraci Patat, qu’on dit acoquiné aux Portugais. Les voiles aperçues au cap vert auraient-elles devancée le tonnerre de Brest et porté quelque message ce chef Tupi ?
Incendié nuitamment par les hommes de Coaraci malgré l’héroïsme du dénommé Sporobitch, le Poulinsart ne put être sauvé, et le capitaine Brutos ne put que le regarder se consumer dans la baie, non sans avoir évacué son équipage. Taumière se consola d’en savoir les cales vides, et Naddoc’h de voir des troupes fraîche venir grossir les rangs de sa compagnie. Le père Tournebol ne fit pas de miracle, certes, mais lui aussi pouvait se consoler que personne ne fut contraint de rendre son âme au créateur. Taumière ne reporta pas pour autant sa visite au comptoir normand, se mit à l’eau avec Naddoc’h et ses hommes, et y fit là fort bon commerce de mutions de bouche et de pernambouc ; mais ce diable de Coaraci Patata semble bien décidé de rendre cette escale bien pénible au Tonnerre de Brest, et parvient à capturer le gentilhomme Raton Carate, malencontreusement tombé à l’eau tout ensanglanté…
Au 30 juin de 1616 Taumière peut s’enorgueillir d’être fort bien avancé sur son temps de marche bien que la valorisation de son expédition à 209 600 ducat, quoiqu’honnête, reste encore largement à faire.**** HET HARING HEILIGSTROOM Après une courte et discrète escale à La Palma au début d’avril de 1616 aux fins de ménager les munitions de bouche, l'expédition zélandaise doubla l’archipel sans encombre, bien que le capitaine Hackaert qui fermait la marche sembla avoir fugacement distingué quelques voiles espagnoles défilant dans son sillage, …mais faisant route vers le ponant.
Dieter Mobariken fit alors mettre à exécution le plan de haute célérité de l’amiral van der Helst : le 22 d’avril le Cap Vert fut doublé, puis celui des Palmes atteint le 30, non sans qu’Aminata, ne voyant se profiler aucune manœuvre d’approche de sa côte natale, ne grinca des dents plusieurs jours durant. Les hommes d’équipages, eux, n’ayant eu d’autre choix que de se les curer pour prolonger leur subsistance…qu’importe !...aux premiers jours de mai de 1616, les ancres furent jetées devant la Goudkust où quelques marchands de Medemblick ont leurs habitudes. Conseil fut alors tenu dans la cabine du Griffioen, et lecture faite de la mission confiée à la Vlissingen-Mobariken Compagnie à cette côte, avant que soit lancée là une opération commerciale de grande ampleur : 40 jours d’âpres négociations, émaillées de tensions armées avec le Chef Afena Ananta qui semblait avoir été lui-même été précédemment floué par les marchands de Medemblick, mais qui permirent au Commis Général d’écouler la totalité de ses produits manufacturés contre force munitions de bouche, et surtout 40 tonneaux de morfil.
Enfin, à la fin juin Dieter envoya son cousin se mettre enfin en quête de l’épave du Geert Ruude. Ce qui fut fait avec succès, mais porta les pertes de la compagnie embarquée au nombre de 9, dont la regrettée personne du pasteur Vingboons. Le cousin Wouter put néanmoins se consoler d’avoir recruté lors ces funestes péripéties la dénommé Kadjita, le dénommé Kofi, et surtout Michel van Boez, un mystique batave mais non moins paludique, qui aurait dès lors la lourde de tâche de tenter de reprendre la charge du regretté pasteur.
À l’heure de lever l’ancre le Commis Général pouvait s’enorgueillir d’avoir valorisé l’expédition à hauteur bien respectable de 214 000 ducats…encore que l’Amiral van der Helst, par ailleurs rarement satisfait, se plaignait du temps passé à s’enrichir aux dépends d’un sablier auquel il accordait toujours la plus haute importance.**** PLAYMATE AND PLYMOUTH FLOATING CIRCUS Porté par des vents et courants favorables, Le Playmate and Plymouth Floating Circus doubla les Canaries puis atteignit le Cap Vert à la fin d’avril. Décision étant alors prise de rallier la Casamance, Lord Flushington fut entendu par les éléments…voir un peu trop. Alors que l’escadre de Plymouth tentait de sortir de l’archipel, une tempête du diable se lèva ! Vaille que vaille, les marins anglais firent de leur mieux, priant surtout de ne pas se faire surprendre au sortir de l’archipel par quelque escadre portugaise avec des navires en guenille pour lui faire face. Leurs vœux ayant été exaucés Lord Mortcross fit mouiller les ancres à l’embouchure de la Gambie au début de mai. À en juger par le rapport fait par Flushington à Mortcross, il pouvait en remercier le Très Haut, car la situation n’est pas brillante : le Swordfish, le Sweety Sponge, le New Playmate, le Goldfish, mais surtout Royal Bastard étaient bons à racoustrer.
Voyant la terre à portée de mousquet, le capitaine Mc Gowan, tout en arme et équipé de pied en cap fit irruption dans la cabine de Lord Mortcross : your order my Lord ?! De fait, jouer du fil à coudre à et du rabot n’exemptait pas de mettre ce temps à profit pour se porter sur la terre ferme. Alors que les marins s’affaient sur les navires endommagés, le capitaine Mac Gowan partit donc avec une poignée d’hommes à la recherche de quelque malandrin propre à entendre quelque mots au verbiage local. Mais rien n’y fit, ou plutôt tout de cet attirail guerrier fit…fuir la moindre ombre se faufilant dans la forêt. Au retour du Capitaine Général, les charpentiers avaient bien œuvré. Le Swordfish et le Sweety sponge étaient comme neufs et le New Playmate ne souffrait plus que de quelques avaries mineures. Seul le Royal Bastard se montrait plus réticent.
Les dégâts sur la pinnace étaient d’ailleurs si visibles, qu’à la nuit tombée le capitaine Paddington fit fort a propos appel aux hommes du capitaine Mc Gowan pour y monter la garde ; grand bien lui en prit ! Car par une nuit chaude et noire le navire manqua de peu de s'embraser sous les coups des hommes de Tomani Jatta, épisode lors duquel le milicien Robin Wood se distingua particulièrement, envoyant depuis le gaillard d'avant défendu par lui seul, 3 adversaires ad patres. Par bonheur le Sergent O'Hara se remit de ses blessures, mais Tomani Jatta ne s'en retourna pas moins avec deux anglois captifs, dont l'un ne tarda pas à rendre son dernier souffle.
Sur quoi Lord Mortcross se mit en quête de faire fructifier la marchandise embarquée, et parvint à négocier 5 tonneaux de peaux, ce qui ne sembla pas plaire à un Tomani Jatta encore bien amer de n’avoir pas réussi à faire flamber le Royal Bastard ; de sorte que l'on vit Lord Mortcross sauver les meubles et le fruit de son commerce à coup d’avirons.
Au début de juin le Commis Général se décida à honorer sa commission et par un coup de main mené sur un infortuné village, la dénommée Edianda lui jura de le mener jusqu’à l’épave de The Jarretière. Selon elle, l’infortuné navire bien connu de Lord Mortcross qu’il avait avantageusement ravitaillé à la Baie des Fortunes, fut victime de l’intrépide soif mercantile de son capitaine. S’aventurant un peu trop en amont de l’estuaire de la Gambie, la nef s’était échouée au beau milieu du fleuve, où elle fut dument assiégée par Tomani Jatta. Attendant son heure et que l’équipage commence d’être décimé par la dysenterie, le Gambien passa l’équipage jusqu’au dernier anglois, par le fil des sagaies ; et la cale de The Jarretière d’être pillée jusqu’au dernier colifichet. Il n’est donc pas surprenant, pensa Robin Wood du gaillard d’arrière en lissant quelques pennes de ses flèches, que Jatta s’oppose aussi rudement à l’apparition du Plymouth Floating Circus à cette côte.
À la mi-juin, The Jarretière fut atteinte malgré Tomani Jatta qui tenta d’entraver l’opération avec la dernière énergie avant de lui même périr dans de bien traitres sables mouvants ; funeste destin que Lord Mortcross mit à profit pour commercer plus avant, et surtout sans entrave. À la fin de juin de 1616 le Playmate and Plymouth Floating avait pu charger 10 tonneaux de peaux, 6 tonneaux de morfil, et 2 tonneaux de malaguette, portant sa valorisation à la modeste somme de 183 800 ducats, contre la perte de 4 des siens et l’engagement de deux locaux.**** CASA DA INDIA Tout juste nommé gouverneur de São Tomé pour le compte de la Casa da India, dès le courant d’avril de 1616 Miguel Correia Baharem fut assailli par les rapports quant à la recrudescence de l’activité hérétique aux côtes sous sa juridiction, domaine réservé de l’empire lusitanien. La côté de Sénégambie d’abord, puis la Côte de l’Or, puis les Rivières du Sud…. Pouvait-il rester ainsi les bras ballants face à ce spectacle affligeant ? N’avait-il pas agît trop vite en dépêchant quelques forces vers la Cap Vert, alors que peu de temps plus tard des zélandais étaient signalés à la Côte de l’Or ? De toute évidence les français avaient réussi à esquiver les coups, se portant in extremis vers le Ponant ; missive fut donc illico dépêchée à son cousin Serafim de Sá, établi à Olinda. Du moins, se consola-t-il, zélandais et anglois demeuraient-ils à sa portée…**** EXPEDICIÓN DE SALUSTE Partie de Cadix à la fin de mars de 1616, au début d’avril l’expédition espagnole aperçut les navires de Dieter Mobariken approchant les Canaries, mais renonça à s’en prendre à eux. Tant pis pour les portugais ?…les couronnes sont unies mais pas les Empires ? Imprévisible, inattendu, et semblant prendre immédiatement quelque liberté avec les termes de sa commission, Don Rodrigo (que régulièrement l’on prétend entendre converser seul dans sa cabine avec un certain Ambrosius ne figurant en rien sur aucun rôle d’aucun navire) fut inflexible quant à la décision qu’il venait de prendre, et que l’on peut résumer par ce bref dialogue ayant eu lieu à bord du Santo Tereso :
El Turbano: Muy bien, senor Caballero, laissons nous porter par les alizés jusqu'à Puerto Rico...
Don Nino :oui, laissons l'Afrique aux Portugais, et allons nettoyer nos Amériques de cette racaille hérétique!...
El Turbano: en espérant toucher terre avant la mi-mai, que les équipages ne souffrent point trop. J'entends déjà gémir dans les gaillards que nous n'ayons pas fait escale...
Pourtant, alors que les dernières terres canariennes disparaissaient sous l’horizon, le vent tomba, augurant d’une traversée laborieuse. Mais une semaine étant passée sous ce régime paresseux, la brise se fit bonne, non sans qu’à bord de chaque navire les hommes ait vidé la cambuse à la mi-mai, sans qu’aucun terre ne paraisse encore au ponant, mais le 31 du même mois, l’expédition De Saluste mouillait les ancres devant la fortaleza de San Juan de Puerto Rico !
Don Rodrigo y fut accueilli chaudement par don Felipe (de Beaumont y Navarra), le capitaine général de Puerto Rico et alcade de la Fortaleza. Si chaudement d’ailleurs que les premiers jours de juin sont mis à profit pour charger 74 tonneaux de munitions de bouche gracieusement offerts par don Felipe. Parmi les hommes d’équipage les rumeurs fusèrent quant à ce bienfait. Saluste aurait-il conclu un accord avec l’Alcade ? Se serait-il compromis ? Serait-il béni ? A moins qu’Ambrosius peut-être… ?
Conseil fut alors tenu dans la cabine du Santo Tereso en présence de don Felipe qui y fut cordialement invité, occasion qu’il ne manqua pas pour s’épancher deux ou trois heures durant sur ses états de service, ici à la tête du Tercio de Lagorreta, là débarquant en Irlande, là ferraillant sur un navire de l’Armada Real, ici en Afrique, à la Mar del Norte ou aux Amériques. Venant enfin à se plaindre des incursions hérétiques dans son domaine d’autorité, le conseil put enfin en venir à l’objet de sa convocation !
Féru de considération météorogiques, El Turbano ouvrit le bal :
La mi-juin approche, et à partir de juillet jusqu’à fin septembre, à demeurer dans ces eaux nous devrons sous peu nous résigner à affronter les tempêtes…à moins que nous ne tardions pas à filer à la Côte Sauvage toute proche pour y régulariser par le fer et le feu quelque établissement illégal ? Don Felipe de saisir la balle au bond : inutile d’aller si loin pour régulariser des hérétiques. Anglois et François ont l’impudence de s’assoir ici même dans l’Antille ! Et les Bataves à chaque fois chassés reviennent aussi infester les salines de Punta Araya…d’ailleurs surenchérit-il, Don Rodrigo, n’est-ce pas là une des missions pour lesquels vous avez reçu mandat ? Ici même, au Venezuela, et en Floride ? Don Rodrigo, à qui le sourire carnassier de Don Nino à l’évocation de ces régularisations n’a pas échappé, ne peut qu’acquiescer, et se rappeler qu’à la côte de Neuve Espagne une mission grassement rémunérée l’attend également.
Mais à la mi-juin de 1616, une tempête se lèva sur Puerto Rico qui retarda les projets de Don Rodrigo qui, faisant contre mauvaise fortune, bon cœur son hôte, mit a profit ce contretemps pour obtenir 50 tonneaux de munitions de bouche par l’entremise d’un Felipe de Beaumont y Navarra décidément fort généreux. Neptune s’apaisant avant la fin du mois, l’expédition appareille enfin sous la Fortaleza et les hourras…**** LA SAISON II EST OUVERTE! |
| | | Flush
Messages : 815 Date d'inscription : 02/09/2018 Localisation : Plofluc'hig-Gwenntraezh
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Dim 25 Juin - 21:43 | |
| Eh ben... C'est pas du p'tit jeu ! Merci ! |
| | | Lacambuse
Messages : 1507 Date d'inscription : 29/12/2008 Age : 54
| | | | Hadrien
Messages : 41 Date d'inscription : 25/07/2019
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 22 Juil - 13:19 | |
| Un affrontement de grand style... Une approche tout en douceur par les chaloupes hollandaise au plus noir de la nuit... Les Portugais ne se doute de rien jusqu'à ce que soudain au pied de l'escarpement le groupe de Mobariken se présente tout entier !
Dans la pâle clarté de l'aube c'est une empoignade des plus confuse qui débute. Les grenades fusent, mais elles sont bien renvoyées par les défenseurs. Un coup de canon part, mais la confusion est telle qu'il frappe un groupe de combattants des deux camps.
Puis c'est la mêlée, sanglante et acharnée. Les renforts portugais se précipitent et tiennent la ligne pour leurs camarades dont les pertes s'accumulent. Les Hollandais envahissent la plage de plus en plus nombreux. Mention toute particulière au capitaine portugais qui se positionne au cœur de la mêlée et manque plus d'une fois de perdre la vie. Un combattant hollandais se distinguera tout particulièrement en embrochant successivement trois adversaires, avant de finalement succomber lui aussi.
Les Hollandais prennent pied et sécurisent le flanc de la plage, mais les pertes ont été nombreuses des deux côtés... Le paludique van Boez fera de son mieux, et il est à noter que ce violent affrontement a conforté la haine pour l'ennemi portuguais de certains membres de l'équipage de Mobariken qui s'en tirent endurcis.
Bien qu'avec un très léger avantage hollandais la bataille ne peut être considérée que comme indécise, et Mobariken n'arrivera pas à surprendre les défenseurs de la colonie ibérique. Ils ont pu se replier en bon ordre, et c'est en rase campagne qu'ils attendent l'envahisseur pour un nouvel affrontement.
Il convient également d'annoncer qu'une deuxième veuve noire se trouve maintenant dans l'équipage, puisque le bon Kofi, trop récemment arraché à ses terres natales n'en est pas revenu vivant... |
| | | Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 22 Juil - 14:26 | |
| AAAAH! Pénmariédjaveuv!!!!..AMiNaTAAAA mauuUvéNOEIL!!!...KadJiTAA....mauuDissuRE!!!
Soicières!!!! SoRCIERREEE...SORciiUUURIIIIE!!!! |
| | | Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 29 Juil - 1:21 | |
| Pendant que le Tonnerre de Brest tente de trouver son chemin... ...dans une forêt Brésilienne quelque peu hantée.. De l'autre côté de l'Atlantique, Hollandais et Portugais se rendent coup pour coup.. Enfin, presque...si l'on considère que Barbamelha n'a du mettre un terme au combat que pour être à l'heure à la messe... |
| | | Hadrien
Messages : 41 Date d'inscription : 25/07/2019
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Dim 30 Juil - 16:35 | |
| Triste journée qui a vu les Portugais détaler vers leur colonie la queue entre les jambes devant la fureur déployée par les Bataves de Mobarken !
Les choses avaient pourtant bien commencé pour eux, le temps gagné sur la plage avait été mis à profit pour rassembler les hommes et préparer un affrontement dans la plaine. L'objectif : ramener ces rufiants hollandais à leurs bateaux sans que les colons ne soient inquiétés.
Las ! C'était compter sans l'esprit d'initiative d'Aminiata Mobariken qui, après que le lieutenant hollandais fût mis hors de combat par un cavalier portugais en maraude, parvint à galvaniser son groupe, engagé dans un violent corps à corps. Celui-ci ne lâcha rien et disloqua ses adversaires.
Au centre du champ de bataille, Mobariken avait massé ses meilleurs tireurs. Devant eux, chaque portugais qui avait le malheur de se présenter à découvert fût aussitôt criblé de balles.
Sur le flanc gauche, Mobariken lui même emmena ses combattants à la poursuite du capitaine portugais qui progressait dans les bois.
Devant la multiplication des pertes les combattants lusitaniens furent sensible à l'appel la sécurité toute relative des murs de leur colonie et bien rapidement ils y couraient en abandonnant leurs morts. Cette victoire galvanisa les Hollandais qui se précipitèrent à leur suite, bien décidés à saccager l'établissement ibère. |
| | | Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Sam 26 Aoû - 21:16 | |
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| | | Hadrien
Messages : 41 Date d'inscription : 25/07/2019
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Dim 27 Aoû - 22:45 | |
| Si jamais quelqu'un se demande si Furor Mundi arrive à capter l'intensité du combat urbain... La réponse est oui ! |
| | | Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Lun 25 Sep - 9:50 | |
| 4ème opus de l’escale angolaise des Mobariken Après avoir tenté, en vain ou presque, de piller Luanda, les Hollandais pénètrent sur le continent. S’en prenant à un modeste village en quête d’informations juteuses, Wouter, alors qu’il couvre courageusement le replis de ses hommes traînant leurs captives, se voit salement amoché, puis un temps captif d’un féroce guerrier Imbangala à l’infême réputation de cannibale, mais finalement exempté d’un funeste destin, exfiltré tout ensanglanté et encore inconscient après avoir entrevu le visage de feu son oncle Pieter et les flammes…(de l’enfer ?).Ramené tant bien que mal au monde terrestre par les soins de Kadjita qui devra y employer toute sa science, ses danses et ses prières, le batave, après s’être félicité d’avoir embarqué la bougresse à la Côte de l’Or, mais non sans garder quelques séquelles psychologiques de cet horrible épisode, apprend par l’insu du plein gré de ladite Nattat que Kifunji Kiluanji qui règne sur ces terres du Ndongo, s’apprête à faire main basse sur un convoi portugais chargé d’or et de morfil. Premier arrivé, premier servi ! |
| | | Michel Mâchemisère
Messages : 104 Date d'inscription : 05/08/2019 Localisation : Île de Gonave
| Sujet: Re: RUMEURS AU GRÉ DU VENT (RC et autres sujets RP) Mer 27 Sep - 23:06 | |
| Quelque part sur une rive de l’Atlantique, Don Nino sort enfin du bois (de son navire), pour sinon signifier une OQTE aux squatters bataves, du moins redorer son blason, voir se remplir les poches… sombre époque… Acte I : l’attaque de diversion (scénario sabotage / II. Memento Mori).... **** Par cette chaude nuit de juillet donc, Melvin... ...Jacobus... ...et Pieter, sont de faction. **** Tandis que Don Nino a pris soin de faire chausser chaussettes à ses montures... ...et monter esquif à son lieutenant. **** Profitant d’une soudaine envie de Pieter de se soulager contre un mur du magasin de la colonie, (et de Jacobus de se perdre dans les fourrés),... Don Nino se faufile prestement, bien décidé à faire flamber ledit magasin, sous bonne escorte... ...et dument flanqué de son lieutenant débarqué. **** L’odeur des chevaux se faisant plus proche, les trois compères découvrent le pot aux roses... ...qui s’avèrent dotées de quelques fâcheuses épines ! **** Au gré des cris d'effroi de Jacobus qui assiste au triste spectacle depuis ses fourrés, les moins ensommeillés des Hollandais se risquent au dehors.. ...motivés de loin par les vociférations de Cornelis, le lieutenant batave d'ordinaire mal embouché… ...quand accoure enfin à la rescousse le kapitein van Kooi ! **** La nuit se révèlerait-elle plus chaude qu’attendue par Don Nino ? Ne? Si? Ja? **** Neni, car El Burro encaisse le choc... ...et permet in extremis à ses camarades d’embraser le magasin sans avoir à subir la moindre perte. On apprendra même plus tard par que Melvin et Pieter, tout sanglants chargés en croupe espagnole, auront la vie sauve, mais non sens être passés à l’ennemi ! |
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