[RC narratif] LE BAYOU DE PABIENVENIDO (II. Memento Mori...)

Le temps fut venu, et revenu, pour le sérieux, mais aussi pour le plaisir, du banc d’essai des nouvelles compagnies autochtones incluses dans II. Memento Mori...

https://furormundi.superforum.fr/t831-ii-memento-mori

Pour cela, rien de tel qu’une bonne vieille confrontation en 100 pts contre une compagnie navigatrice.
Comme cette partie fut parmi d'autres et comme souvent (sinon toujours   ) très plaisante et mouvementée,
et que nous l'avons trouvée photogénique malgré ses conditions de lumière difficiles,
nous revoilà avec une petite relation en images.

Bref, cap au Sud!



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Nul ne sait pourquoi à peine arrivé en poste à La Havane, Pedro Mobaricain,
arrière petit cousin d'Hernando de Soto,
se mit en tête presqu'un siècle aprè son aîne, de mener expédition dans les bouches du Mississipi.
Une affaire de famille, probablement...


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Ce matin là,



tout semble calme dans le bayou...


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...sinon le glouglou étouffé de la Trace du Serpent ,



qui suit péniblement un cours incertain dans ce dédale sans début ni fin.


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Toujours plein d'allant, El Zorro mène l'avant garde à la tête de ses caballeros,



après une nuit sans repos...


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....infestation d'anophèles oblige.




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Pourtant, dans les yeux rougis d'un cavalier,



se reflètent des ombres qui semblent se faufiler dans la végétation...


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En effet, le cacique Chitimacha est bien là!  



À peine le clapotis des chevaux sur le sol détrempé s'est-il fait entendre à ses oreilles enduites de graisse d'alligator.
qu'il se rue avec ses guerriers vers la berge opposée.


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Pris sous le sifflement conjoint des javelots et des flèches,



Les caballeros accélèrent le tempo...


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...et trouvent refuge sous les cipres,



le temps d'être rejoint par la piétaille.


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Mobaricain resserre maintenant fièrement les rangs sous les tirs adverses,




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tandis qu'en aval le second lieutenant fait le coup de feu face à un marigot se voulant bien plus piquant que les nuées de vampires ailés,



mas non moins avides de ce maudit sang espagnol!


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À SUIVRE

Revenons à la réception mémorielle de Pedro Mobaricain
Sur fond de moustiques zinzins
Et de clapotis reptiliens


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Alors que les adversaires se toisent d'une rive à l'autre,
c'est au moment où Mobaricain s'apprête à manoeuvrer en force, que l'autochtone révèle toute sa fourberie.
Déjà pris sous deux tirs croisés qui le pousse vers l'avant,



l'espagnol entend surgir à son revers un groupe de villageois qui s'est faufilé là
pour se manifester à grands coups de cailloux dans le dos!


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Empêtrés dans la nasse sous trois feux entrelacés de projectiles fort variés
qui ont déjà fait flancher le moral de quelques-uns des leurs,



les visiteurs malvenus n'ont d'autre choix que de faire volte face pour dégager la menace pesant sur leur fondement.


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Ce qui fut fait...



...sous forme de brochettes de villageois intrépides, mais présomptueux.


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Le capitaine et son lieutenant devant maintenant combattre cul à cul pour mutuellement se préserver l'arrière train,



EL Zorro charge à travers la Trace du Serpent!


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Les chevaux pataugent, certes, mais les simples guerriers n'en rompent pas moins le combat,



obligeant le Cacique à envoyer dans le chaudron sa noble réserve, et même le chamane, pour contenir la cavalcade.


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Feint retrait? Moment d'inattention?...



El Zorro se fait surprendre, s'affaisse, et succombe.


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En aval, et n'étant pas parvenus à prendre le meilleur par le feu,



le second lieutenant franchit la Trace du Serpent à son tour...


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...et parvient tant bien que mal sous les flèches,



à engager le comité d'accueil au corps à corps.


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Pris au piège dans son élan conquérant, Mobaricain est néanmoins parvenu in extremis à éviter le pire
en contraignant les Chitimacha à se retirer du combat,
mais au prix de pertes trop importantes pour en prendre avantage...


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FIN...

..ou presque: petit résumé graphique de la réception en prime, pour les amateurs du genre.