NIP V - 13+14 novembre 2021- Vent de Folie sur RoubignOr - Mini-campagne

Retour sur la première journée...

Denières bordées vers la Guinée..



Flushigny et Mobariken se tirent la bourre...



Ça commence mal pour Nunez...



Flushigny est finalement le premier à Embouquer le Kakrima

Volée de flèches pour un sorcier...

Kaba Kayouté préside à la cérémonie...





Quand Mame Tamba mange du zébu,



Bop mange du lion.



Le dernier Lion est disputé...



Mais termine au tableau chasse de Wath

Belle balade qu'y disait

Les compagnie Navigatrices s'enfoncent dans les terres..

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Du côté du Sénégal



Encerclé de toutes parts et confrontés aux cavaliers de Wath, Nunez manoeuvre finement, prend des risques, et parvient à s'exfiltrer in extremis, non sans devoir une fière chandelle aux contrebandier normands (et alcooliques) qui lui sauvent personnellement la mise.









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Du côté de la Gambie



La fanfare de Mobariken à la parade, fait rouler le feu sur Bop. Rapidement dépouillé de ses hommes, le chef Sérère vend chèrement sa peau avant de succomber sans que son subalterne n'ait eu le temps de le secourir... mais non sans être promu à la place du défunt   Mobariken, lui aussi peut poursuivre sa route vers RoubignOr!











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Du côté du Kakrima



Face à Mame Tamba, Flushigny jette toutes ses forces dans la bataille. Gris grisé par ses premiers succès il s'engage trop profrondément dans le combat et subit la colère de la Sierra Lioa. Il est contraint de se replier. Pour le huguenot, Roubignor n'est plus qu'un rêve inaccessible. Reste pour lui à regagner son navire avec sa tête sur les épaules et deux jambes pour le porter...

La tanière de l'homme-clé.



Les normands alcooliques sont décidément d'une aide inestimable pour Nunez. Karabak, le chasseur dozo qui a fuit Roubignor après l'installation du Michel Mâchemisère en détiendrait les "clés". Restait à trouver sa tanière et l'en dénicher avant que les hommes de feu-Bop ne le fasse avant lui. Ce qui fut fait promptement par l'espagnol, toujours aussi prudent mais non moins efficace. Sa soif de l'or serait-elle bientôt satisfaite?

...c'est tout pour aujourd'hui. La suite demain. En attendant Nunez et Mobariken fomenteraient-ils leur plan d'approche des mines fabuleuses du Michel?

Retour sur la journée de dimanche, et l'épilogue de cette folle quête...

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A moins bon jarret, mieux bonnes sagaies




Retrouvons Flushigny  à rebrousse-chemin à pieds mouillés, inespérément soutenu dans sa retraite par Barbamelha qu'on croyait perdu en mer. Bop, renforcé par Batigua qui jusque là s'était tenu à distance de cette sombre affaire, sont lancés à leurs trousses, et tentent de les intercepter avant qu'ils ne franchissent le gué-du-salut.

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Fort de l'âne bâté retrouvé Flushigny dispose d'un peu d'avance, mais prend soin de laisser son lieutenant en arrière garde pour freiner Batiga. Barbamelha couvre son flanc droit.





Pourtant la menace se rapproche...



Et malgré le sacrifice de son arrière garde qui commence à souffrir, quelques guerriers bijagos parviennent au contact des hommes du huguenot.



Flushigny accèlere la manoeuvre..mais, point fol ne se risque pas le premier dans l'eau.



Sur son flanc droit Barbamela fait son oeuvre face à Bop qui peine à gagner sur lui.



Mais de ce côté là aussi la menace grandit...



Alors que les choses semble se compluquer pour les deux navigateurs, un premier groupe de zébus affolés déboule sur les hommes de Batiga!



Puis un second qui entreprend le chef floup par le fondement. Ô zébus salvateurs!



Batiga tiendra encore quelque temps, mais ne pourra plus rien pour empêcher Flushigny de traverser le gué-du-salut, pas plus que Bop malgré quelque effort désespéré....ni même M. Hippo, qui las de ce clapotis sur sa sieste immergée finit par sérieusement s'agacer..

Michelus ex caverna




Parvenus au pied de la roche où en son temps le Michel Mâchemisère découvrit sa mine, Mobariken et Nunez d'un côté, Wath et Tamba de l'autre, se disputent l'entrée de la mine...sous le regard ahuri du Michel en personne!

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Grâce à l'aide Karabak, Nunez parvient rapidement à prendre pied près du graal...





Tandis que Mobariken envoie en éclaireuses les quatre belles-filles du tradithérapeute fraîchement libérées.



Malheureusement pour elles, en ce jour funeste, Mpoumba était revenu visiter son ancienne tanière...



...et les cavaliers de Wath arrivent au grand galop...







...er emportent tout sur leur passage..Mpoumba ou pas...





Du haut de son perchoir, le Michel semble halluciner, rien d'inhabituel, soit...



..mais quand même!?..que font tous ces gens de tous horizons autour de sa mine un dimanche matin à 10h00?





Face à Nunez, Mane Tamba, quoique plus timide, n'est pas en reste...



..tandis que Mobariken, calé entre deux massifs rocheux semble un temps en position délicate.



Mais le lieutenant de Wath, s'enhardit un peu trop...Menant sa troupe à sa suite il s'expose dangereusement...



..aux flêches empoisonnées de la derniere belle-fille du tradithérapeute...



AIe! Wath doit-il mettre fin à sa manoeuvre offensive  pour récupérer sous sa coupe tous ces gens désormais livrés à eux-mêmes?

Citation :

La question ne se pose pas longtemps, car c'est à ce moment que le Michel (D20) décide d'en appeller à ses poulettes, qui par centaines, caquetant et voletant hauteur d'homme, sèment le trouble à une portée de flêche à la ronde. Arc, mousquets et arquebuses tendus comme des haubans sur le sort de la bataille viennent à pétarader à tout va sur les gallinacettes, et nombre de gens de Wath et Tamba, à défaut de comprendre ce qu'il se passe là, filent se mettre à l'abri des fourrés, désorganisant aussitôt les rangs Guinéens et Sénégambiens!

Quelques-uns cependant tenteront en désordre de rétablir la situation..en vain.



Wath quittant les lieux,Tamba n'est plus en mesure de s'opposer à la saisie des mines du Michel par Peter Mobariken!...l'infâme (sinon le Vérolé?)...qui dit-on s'apprétrait à célébrer couvert d'or, quelque noce au bras de la dernière belle-fille du tradithérapeute, contrainte de se départir de sa misandrie...

Il ne reste plus à espérer qu'il partage son butin avec Nunez...

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Quel week-end mes amis, quel week-end!

Des engagements épiques ! Des aventures exaltantes ! Des ennemis jurés ivres de vengeance ! Des frères de batailles unis jusque dans la mort ! Et… Oserais-je le dire ? De l’AMOUR ! Oui, sur les tables de Furor Mundi, on voit même naître des idylles improbables… Tout est possible avec ce jeu, tout est possible on vous dit !

J’ai bien sûr pris le commandement de ma fière fanfare avec son habituel chef d’orchestre, le Mobariken en personne. Première partie navale serrée contre le vieux Nadriand (aka Flushiny), ce rascal me coiffe sur le poteau porté par un vent toujours favorable. Bon je ne finis pas encastré dans la cote comme Nunez, c’est déjà ça… A l’issue de ce scénario nous avions la possibilité de recruter quelques indigènes. Vraisemblablement la promesse que je leur fais de moults tonnelets de hareng fumés ne les séduit pas, un seul éclaireur se joint à mon équipe.

Pour la deuxième partie je tombe sur Bop, il me tend une embuscade en pleine forêt. Mon adversaire n’est pas frileux et se jette sur ma colonne. La redoutable puissance de feu de la fanfare ne fait pas défaut et je sens déjà comme un frémissement dans les rangs opposés quand les premiers guerriers commencent à tomber. Le momentum est bon et ses renforts ne sont pas encore là. Je tente le tout pour le tout et mes arquebusiers se jettent sur lui. L’objectif du scénario était pour moi de quitter la table mais le Mobariken et ses hommes alors piqués au vif ne l’entendent pas de cette oreille. La mêlée est d’une brutalité rare, et mon sympathique adversaire du moment ne brille pas particulièrement par ses jets de sauvegarde qui furent, je dois bien l’avouer, calamiteux. En trois tours la sanglante affaire est pliée, Bop lui-même est au sol dans une flaque de sang. Le reste de ses hommes, arrivés bien trop tardivement, joue la prudence car pas moins de 10 - ! – Sénégambiens sont déjà hors-jeu, contre 4 hollandais. Le lieutenant de Bop décampe et la partie s’achève.

Pour ma troisième partie je pars en quête des quatre filles du tradipraticien afin de les « libérer » d’un mariage forcé. Elles sont tenues prisonnières par la vile Mame Tamba, ses guerriers ayant apparemment quelques velléités vis-à-vis des donzelles. La marche d’approche se fait au bénéfice des couverts, et de la relative somnolence des sentinelles ennemies. Mobariken et ses hommes déboulent dans le village, les guerriers Mané sortent des bâtiments et le combat commence. Les Mané ont la bonne idée de s’en prendre d’abord aux tireurs d’élite hollandais, qui ne sont pas forcément connus pour leurs grandes capacités au corps à corps. La mêlée est confuse mais les bataves parviennent d’un seul mouvement à libérer les quartes captives.
Et c’est là que tout bascule. Mobariken lui-même en libère une de ses propres mains… Les regards se croisent… L’émotion est forte sur fond de cri des agonisants… Elle s’appelle Aminata, il s’appelle Peter, et ils étaient faits l’un pour l’autre. Mais trêve de mièvreries car Amniata et ses sœurs ne sont pas en reste et prennent immédiatement les armes. Ni une, ni deux, l’une d’elle mets hors de combat le lieutenant de Mame Tamba qui défendait le village. Cette dernière tout juste arrivée en renfort est très en colère. Heureusement ses guerriers trainaillent et ne tombent pas immédiatement sur la fanfare. Le décompte des pertes est très élevé de chaque côté et les deux compagnies préfèrent quitter le champ de bataille afin de limiter la casse. La partie se solde par une égalité, mais Mobariken a bien récupéré les quatre filles… Dont l’une lui tient déjà particulièrement à cœur, on l’aura compris. Notons également que ces renforts sont les bienvenus car c’est encore deux hollandais de plus qui ont rejoint leur créateur au cours de l’affrontement.

Et c’est ainsi que Nunez et Mobariken se trouvent tout deux aux pieds de la mine du Michel. Les deux compères, on l’a vu, ont eu une nuit entière pour affuter leur tactique. Au lever du jour c’est le hollandais qui se trouve le premier sur la table. Sans doute a-t-il passé une courte nuit avec sa nouvelle bonne amie… Celle-ci et ses sœurs ont d’ailleurs pris les devants et se sont déployées en écran de tirailleurs devant les hollandais.

Les cavaliers de Wath, rapides éclaireurs de la force adverse, les engagent. Malgré quelques flèches bien ajustées et quelques volées administrées par les hollandais depuis l’arrière les cavaliers sont indomptables et font du dégât chez les sœurs. Deux d’entre elles mordent la poussière, ainsi que l’éclaireur local recruté au début de l’aventure. Pour couronner le tout une bête immonde et innommable vient de sortir de la mine, renversant au passage l’une des sœurs. La bête se rue sur les cavaliers ennemis, qui n’en font guère de cas et la pourfendent aussi sec. Et c’est alors qu’Aminata, qu’il est peut être désormais convenue d’appeler madame Mobariken, bande son arc... Vise… Et décoche une flèche empoisonnée qui vient directement frapper le lieutenant de Wath à la tête ! C’est un grand instant de flottement chez nos adversaires. D’autant que les cavaliers de Nunez venus à la rescousse viennent percuter les cavaliers Dénianké et font le ménage dans leurs rangs. Ménage tant et si bien fait que c’est maintenant Wath qui mord lui aussi la poussière… Plus personne ne commande chez les Dénianké ! Le Michel profite de cet instant critique pour lâcher une volée de poulettes qui transforme l’épisode en joyeuse panique. La compagne de Mobariken reçoit une blessure, elle se replie vers le rude capitaine hollandais qui ni une, ni deux, la harangue et la renvoie en avant… C’est beau l’amour !
Pendant ce temps, le gros de la troupe de Nunez approche de l’autre côté de la mine, et se trouve face aux guerriers Mané. Les coups de mousquet s’échangent et Nunez lâche les chiens… L’affrontement promet d’être rude, mais devant l’écroulement total du flanc tenu par les hommes de feu-Wath, Mame Tamba préfère tourner les talons et abandonne la mine du Michel à la convoitise de l’homme blanc !
C’est Mobariken qui se trouve à cet instant au plus proche de l’entrée de la dite mine et l’emporte donc… Mais le vrai trésor n’est-il pas finalement l’amitié qui le lie désormais à Nunez ? L’amour qui le lie à Aminata ? Nan. C’est de la merde ça. Le vrai trésor, c’est le trésor. Point.

Epilogue : Trois parties de FM d’anthologie, une ambiance excellente, un grand merci au tandem de choc Olivier / Pierrick qui nous a régalé, comme à son habitude. Un grand merci aux membres des loups qui nous ont organisé ce NIP aux petits oignons. Un grand merci à mon camarade Nicolus pour cette partie côte à côte, et, last, but not least, un grand merci à mes valeureux adversaires : Olivier, Raphaël et Stéphane ! Et pour ceux qui n’ont pas encore testé Furor Mundi, et bien foncez que diable…

Epilogue, de l’épilogue : bientôt sur vos tables, les bâtards de Mobariken, en chair et en plastique !