La compagnie de Carlos Nunez el Viejo - Premiers Conquistadors

En l'an de grâce 1515 - Carlos Nuñez el Viejo partit de Santiago, mandaté qu'il était par le roi Ferdinand II vieillissant pour mener à Cuba le Padre Pedro Ibanez et les douze moines du monastère Burro Santo de Tolède afin que ces derniers y œuvrent à la salvation des âmes (s'il s'en trouvait encore) des Arawaks et autres sauvages du Nouveau Monde.

La mer capricieuse et les vents contraires obligèrent Nunez à dérouter sa puissante nef et il dut faire escale à Ploufluc'hig Gwenntraezh pour, pensait il, réparer son navire et avitailler.

Il n'en répartit que quatre ans plus tard tant l'accueil que l'on fit aux lointains cousins de Galice y fut bon, les cales pleines de pâté de jamon sans adjonction de sulfates ni colorant d'aucune sorte, et de barriques de cidre et d'eau bénite.

A son bord, pour remplacer les quelques marins qui étaient mort de chagrin à l'idée de devoir quitter cette terre aimée de Dieu et plus encore de la Déesse Mère, l'on fit monter l'équipage complet du Jouet des Flots, qu'on avait pris soin de saouler à la mode de Pologne, afin qu'ils ne puissent point trop objecter à leur enlèvement...

Il nous faudrait narrer le comment l'on dérouta la nef et du pourquoi, le 1er avril 1519, elle atteignit les côtes du Mexique...

Mais, de prime, il nous faut rendre grâce à Saint Âne des Roubignoles d'avoir permis à Nuñez et son équipage bigarré d'avoir pu traverser sans plus d'encombre la mer immense...

Ahah, ça promet !

En l'an de grâce 1515 - Carlos Nuñez el Viejo partit de Santiago, mandaté qu'il était par le roi Ferdinand II vieillissant pour mener à Cuba le Padre Pedro Ibanez et les douze moines du monastère Burro Santo de Tolède afin que ces derniers y œuvrent à la salvation des âmes (s'il s'en trouvait encore) des Arawaks et autres sauvages du Nouveau Monde.

La mer capricieuse et les vents contraires obligèrent Nunez à dérouter sa puissante nef et il dut faire escale à Ploufluc'hig Gwenntraezh pour, pensait il, réparer son navire et avitailler.

Il n'en répartit que quatre ans plus tard tant l'accueil que l'on fit aux lointains cousins de Galice y fut bon, les cales pleines de pâté de jamon sans adjonction de sulfates ni colorant d'aucune sorte, et de barriques de cidre et d'eau bénite.

A son bord, pour remplacer les quelques marins qui étaient mort de chagrin à l'idée de devoir quitter cette terre aimée de Dieu et plus encore de la Déesse Mère, l'on fit monter l'équipage complet du Jouet des Flots, qu'on avait pris soin de saouler à la mode de Pologne, afin qu'ils ne puissent point trop objecter à leur enlèvement...

Il nous faudrait narrer le comment l'on dérouta la nef et du pourquoi, le 1er avril 1519, elle atteignit les côtes du Mexique...

Mais, de prime, il nous faut rendre grâce à Saint Âne des Roubignoles d'avoir permis à Nuñez et son équipage bigarré d'avoir pu traverser sans plus d'encombre la mer immense...



Voilà que s'achève mon premier cycle de peinture qui concerne mes premiers conquistadors, n'ayant pour le moment peint que la commande Wargames Foundry reçue depuis un moment. Je suis encore en attente d'une petite commande Eureka qui me donnera la possibilité d'avoir de quoi aligner des arquebusiers montés et quelques cavaliers en plus pour la liste Presidios de Neuve Espagne et de jouer des Espagnols coloniaux, un brin plus tardifs, de notre supplément à venir (Memento Mori).

Du fait des lacunes de cette gamme, il m'a fallu faire pas mal de conversions afin de pouvoir combler l'absence de lanciers, d'arbalétriers, et de cavaliers.



Le prêtre:

A seul Seigneur, seul honneur, je me dois de commencer par présenter le prêtre de la compagnie. Histoire d'insister sur l'avantage espagnol "Sainte Croix, j'ai double soclés les deux religieux Foundry pour représenter le Padre Pedro Ibañez, inénarrable religieux de la compagnie, toujours suivi de son plus jeune fils (illustrant ici le proverbe "chacun sa croix").

J'ai travaillé une pléthorée d'autres Franciscains, pour représenter la communauté religieuse entourant Ibañez (certains moines sont restés dans les ordres malgré les quatre ans passés à Ploufluc'hig-Gwenntrazeh), mais aussi prendre de l'avance sur notre extension médiévale (Torz si Magnes!)...  




Les Rodeleros.

Parmi ceux-ci, les trois premiers, plus lourdement armés, représenteront mes officiers, dont NUñez, quand ils seront joués à pieds. L'on dit que la presque moitié d'entre eux sont en fait des moines défroqués... S'y cache aussi un certain Gildas Gillec...


Les arquebusiers.

Peu nombreux à l'arrivée des Espagnols au Mexique comme au Pérou, ils n'ont nécessité aucune modification. Du Foundry pur jus.


Canon, artilleurs et maîtres chiens:

Ils ont nécessité pour deux d'entre eux quelques modifications, afin qu'ils puissent au besoin de la liste que je jouerai soit des artilleurs, soit des maîtres chiens. Deux autres chiens Eureka sont attendus...


Les Marineros

Pas de lanciers chez Foundry. Pourtant, ces troupes d'appoint peu chères sont fort intéressantes, aussi ai-je transformé des artilleurs ou des rodeleros pour pouvoir en aligner jusqu'à 6. Certains sont Galiciens, d'autres de Gwenntraezh. Tous sont buveurs de cidre et passe leur temps en festoù nozh, sauf les dimanches, consacrés au Très Haut, et les lundis après midi, où ils acceptent de servir Nuñez.



Les arbalétriers.

Une honte! Plus nombreux initialement que les arquebusiers, pas l'ombre d'un arbalétrier dans la gamme initiale. La plupart sont des conversions d'arquebusiers et des deux tambours de la gamme (inutilisables dans ma compagnie), les bras et arbalètes ayant été empruntés ailleurs, notamment chez Perry. Un vieux lansquenet porteur d'épée d'une antique gamme (Citadel?) bidouillé lui aussi fait mon 6eme.



Les cavaliers.

Autres absents de la gamme Conquistadors Wargames Foundry, ces deux cavaliers ont été bricolés à partir de corps de fantassins, les chevaux et les jambes ayant été trouvés chez Perry (cavaliers légers plastique / XVe siècle).

Carlos Nuñez el Viejo himself, et son Ignacio Gomez, son fidèle lieutenant...


Pour donner à la compagnie toute son efficacité et tout son piment, j'ai acheté et transformé (je les trouvais trop petits) trois figurines trouvées chez TAG... Les chevaux ont été aimablement fournis par des Normands Conquest Games et des médiévaux Perry...

Et voilà l'ensemble...



Une affaire bien engagée, donc, puisqu'il ne manque plus que quelques Eureka...

C'est vraiment chouette mon Flushounet,j'ai hâte de voir tout ça en vrai !

..vivement que ces gens viennent prendre un bon bain de couleurs mexicaines

J'aime beaucoup la bannière montée.

Voilà une charge s'annonce dévastatrice!